Rihanna

Nom: Brieuc de Decker

Totem: Ouakari à l'écoute

Pseudonyme: Rihanna, Babe et Joe Smith... (et "la groseille" pendant la résistance!)

Courte biographie:

Né d'une famille juive en 1936 à Glodsk en Pologne, les premières années de ma vie ne furent pas ,pour ma famille et moi, une partie de plaisir. Ma mère s'occupait de mes quatorze frères et soeurs tandis que mon père était trapéziste dans un cirque de la banlieue de Szcêscz au Nord de Grùmzk. Malheureusement, une vilaine chute le contraint à arreter sa brillante carrière.
La charité suffisait à peine à nous faire survivre et la guerre qui frappait à nos portes n'augurait qu'un futur sans espoir.

Durant des mois j'ai tout connu: les déportations, le ghetto de Varsovie, une jolie blonde, Auschwitz, Tintin, Milou et enfin... enfin...la paix.
A l'heure de faire les comptes de ce que la guerre m'avait laissée, je m'apperçus que j'avais tout perdu. Plus de parents, plus de famille, d'amis, de toit ou m'abriter.
Un soir, alors que je dégustait les restes d'un renard abandonnés par une meute de chien, je vis approcher vers moi un cheval, sans doute attirer par l'odeur du festin. On parla beaucoup. Il me raconta la mort tragique de sa jument lors d'un défilé militaire (une malheureuse balle perdue). Je lui racontai mon désespoir.
Et cette nuit là, une belle amitié naquit. Je l'appelerai Léon (en hommage à ma mère). Ensemble on décida de faire le tour du monde. On visita la l'Albanie, la Bosnie, la Moldavie, le Tadjikistan et le nord est de la Russie. Quel voyage!

Durant des années nous vécûmes au jour le jour, sans se soucier du lendemain. Mais un jour d'automne, Léon se mit à boitiller et, les jours passants, ce boitillement ce transforma en véritable handicap. Il commenca par perdre une patte, puis une deuxième mais quand il perdît sa trosième patte je du me rendre à l'évidence que continuer à parcourir le monde deviendrait plutôt difficile. Alors, la mort dans l'âme, je me résolus à mettre un terme à ses souffrances en le claquant dans un vieux sac contre un mur.
Voulant noyer mon chagrin dans l'alcool, je pénétrai dans le premier bar venu: le Rubens. Toute la nuit je m'enivra dans un coin du bar. Au bout de la nuit, lorsque je repris mes esprits, je vis qu'un autre client, mal en point lui aussi, restait dans la pièce. On fit connaissance. Il me dit qu'il s'appelait Geminy et me parla d'une bande de joyeux buveurs. Ils cherchaient justement un cuisinier pour un quelconque séjour avec des enfants. L'idée me parut bizarre mais au bord du gouffre je ne pouvais refuser. Je n'allais pas le regretter... mais la suite vous la connaissez...